On l’attend pendant neuf mois, et quand, enfin, la belle saison est là, on fonce vers lui sans réfléchir ! Bon pour le moral, réchauffant le cœur et la peau, il peut être notre meilleur ami comme notre pire ennemi. Qui ? Le Soleil !
Retrouve ci-dessous des informations complémentaires à ce numéro :
Zoom sur… le soleil, la suite
(complément de la page 3)
Cabine de bronzage versus luminothérapie
L’un fait bronzer, l’autre pas, et ce n’est pas là leur seule différence…
Aux changements de saison, quand les jours raccourcissent et qu’il fait jour moins longtemps, certaines personnes développent ce que l’on appelle une « dépression hivernale ». Ce manque de lumière naturelle perturbe leur horloge biologique. Cela dérègle notamment la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, qui atteint son pic non plus la nuit mais le jour. Résultat : la personne est très fatiguée, comme assomée, plus sensible au froid et attirée par la nourriture grasse et sucrée. Pas la grande forme ! Véritable cure de lumière, la luminothérapie permet de compenser ce manque et de remettre les pendules de l’horloge biologique à l’heure. Concrètement, il s’agit de s’exposer 30 minutes par jour, de préférence le matin, à une lumière artificielle reproduisant la lumière du soleil, bienfaits compris et sans aucun risques.
Les cabines de bronzage ont une toute autre vocation. Les personnes qui y ont recours le font par seul souci esthétique : elles veulent être bronzées, même en plein hiver ! Pour cela, elles n’hésitent pas à s’exposer, le plus souvent en maillot de bain, à des rayons UV artificiels dans un genre de sarcophage. En quelques minutes, la peau brunit comme après des semaines d’exposition au soleil. 100 % artificiel, c’est aussi 100 % dangereux (et souvent raté, certains en ressortent orange…) : les risques encourus sous les UV artificiels sont les mêmes que s’il s’agissait d’UV solaires. Vieillissement prématuré de la peau, affaiblissement du système immunitaire, risque accru de développer un cancer de la peau… Ce n’est pas pour rien que le Centre international de recherche sur le cancer a classé les cabines de bronzage parmi les « cacérogènes certains pour l’homme ».
Bien dans tes baskets, on développe !
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Le coup de soleil est le plus connu des effets d’une exposition sans protection. La peau rougit, se met à gratter, parfois même à cloquer, brûlée par le soleil à un degré plus ou moins important. En cas de brulûre grave, la peau peut conserver des cicatrices. Si malgré tous les bons conseils de Clap’Santé tu as attrapé un coup de soleil, prends un bain tiède pour faire disparaître la douleur, applique une crème adaptée en couches épaisses pour éviter de peler et ne t’expose plus au soleil sans protection.
Le coup de chaleur peut lui être très grave, voire mortel. En surchauffe, la température du corps dépasse les 39°. La personne souffre de violents maux de tête, de nausées ou vomissements, tient parfois des propos incohérents et peut aller jusqu’à avoir des convulsions ou perdre connaissance. Il faut alors réagir très vite et appeler les secours.
On appelle également « lucite » une allergie au soleil. Cela se manifeste par l’apparition de petits boutons ou de plaques rouges qui démangent, le plus souvent sur la poitrine, en haut du dos ou sur les bras.
On n’y pense pas assez mais il est possible d’attraper un coup de soleil de la cornée (on appelle cela une « ophtalmie »). Le soleil peut être la source d’autres pathologies ophtalmiques, comme des inflammations d’une partie de l’oeil ou des lésions de la rétine. La seule protection est de porter des lunettes de soleil et de ne jamais regarder le soleil directement et de manière prolongée.
Enfin, s’exposer au soleil sans tenir compte des règles élémentaires de protection entraîne un vieillissement prématuré de la peau : rides, tâches, cicatrices chez les personnes souffrant de problèmes de peau. C’est de plus un facteur de risque avéré dans le développement des cancers de la peau.
Conclusion : pas d’exposition au soleil sans protection !